Un titre trop long

Pierre a le même nez que Jean, Pierre et Jean ont le même nez, les deux trains roulent à la même vitesse.

Exposition de groupe dans mon atelier, avec : Aziyadé Baudouin Talec, Shqipe Gashi, Romain Grateau, Abigail Janjic, Laura Porter, Lucie Planty, Morgane Porcheron et Delphine Renault.

Romain Grateau, Morgane Porcheron, Lucie Planty
Shqipe Gashi, Romain Grateau, Morgane Porcheron, Lucie Planty, Aziyadé Baudouin Talec, Delphine Renault.
Laura Porter, Shqipe Gashi, Romain Grateau, Morgane Porcheron, Lucie Planty, Aziyadé Baudouin Talec, Delphine Renault.
Captations aléatoires – impression noir et blanc sur papier standard format A4, 2022.

Cette installation est réalisée à partir de photos prises aléatoirement dans différents lieux, par exemple : devant l’atelier de l’artiste, pendant une balade, ou encore, en vacances. L’emploi de la photographie arrive lorsqu’elle en sent la nécessité : une plante qui pousse dans un endroit incongru, un coquillage qu’elle ramasse sur une plage, un détail de branchages. Un aspect fantasmagorique apparaît par la mise en négatif des photographies. Les ombres, les vides et les pleins sont inversés. Le positionnement de ces images sur la vitre permet de jouer avec la transparence mais aussi de se projeter dans un paysage imaginaire.
Morgane Porcheron

Morgane Porcheron
Google glitchs, formats variables, images n&b, 2022.

Google glitchs propose un ensemble de captures d’écran de bugs générés lors du chargement des aperçus sur Google images. Ces images sont des interprétations par le site de ce que les vignettes représentent lorsqu’elles ne sont pas complètement chargées, et qui sont collectées par l’artiste depuis plusieurs années. La taille minuscule des images a été quadruplée par une IA qui comble les informations manquantes de photographies basse résolution en interprétant ce qu’elles représentent pour les agrandir. Ces glitchs ne représentant rien de concret, l’ajout d’informations proposé par cette IA s’apparente encore une fois à une invention numérique, dont le résultat étrange prend l’apparence de doubles troubles des documents dont ils se devaient d’être à l’origine les gardiens fidèles. 
Lucie Planty

Lucie Planty
Inferno – tôle d’acier gravé par électrolyse, cire d’abeille, 3 x 88 x 25 cm, 2022.
Romain Grateau
Romain Grateau
Air – papier, bambou, fil, clou, 2022.

Air est un éventail-texte comme il en existe depuis le XVIIème siècle en Europe. À la fois support de chansons, poème, référence ou histoires, les éventails permettaient de s’éventer tout en étant un objet esthétique, révolutionnaire ou poétique. L’été approchant, l’atmosphère des lieux clos sont souvent étouffantes.
Aziyadé Baudouin Talec

Aziyadé Baudouin Talec
Sans titre – papier, collages, A4, 2022. Abigail Janjic
Abigail Janjic
#untitretroplong #lauraporter #shqipegashi #abigail
Abigail Janjic, Laura Porter
Sans titre – tissu, tulle, faux-ongles, feuilles monnaie de pape, blé, dimension variable, 2022. Laura Porter
Ciel de lit – impression par assemblage sur papier, 2022.

Assemblage de 54 photographies prises en déambulant sur le glacier d’Aletsch lors de la résidence Matza en 2017.
Delphine Renault

Shqipe Gashi, Romain Grateau, Morgane Porcheron, Delphine Renault
Sans titre – peinture à l’huile sur tissu et papier, 50 x 100 cm, 2022. Shqipe Gashi


Pierre a le même nez que Jean, Pierre et Jean ont le même nez, les trois trains roulent à la même vitesse est le sous-titre qui vient souligner les enjeux de l’exposition Un titre trop long.


Juin marque le début de l’été, des correspondances, des flux et d’une saison au ralenti rythmée par la chaleur qui devient d’année en année plus préoccupante. Les oeuvres présentées prennent racine dans différents paysages et conceptions de nos environnements.


Aziyadé Baudouin Talec propose un objet à manipuler pour aérer l’esprit et l’atmosphère, Shqipe Gashi archive sa documentation, Romain Grateau électrolyse le métal gravé enfer, Abigail Janjic souligne la pesanteur d’images recomposés, Lucie Planty collabore avec une intelligence artificielle pour une redéfinition de la géographie, Laura porter déploie les signes esthétiques du consumérisme mettant en exergue leur vulnérabilité et force, Morgane Porcheron montre les négatifs de la genèse de son travail de sculptures dans l’espace urbain, Delphine Renault installe un photomontage de son expérience du glacier d’Aletsch en lien avec une installation monumentale qu’elle a réalisé à Annecy.

Créez un site ou un blog sur WordPress.com